Nouveaux projets
CENTRE DE SECOURS À MONTPELLIER
Le projet comprend des remises véhicules, une zone opérationnelle, une zone de commandement, des espaces de vie de jour avec foyer, restaurant, cuisine, salle de sport et des espaces de vie de nuit avec une vingtaine de chambres individuelles. Une tour d'exercice est également intégrée au bâtiment. En extérieur seront implantés une aire de manoeuvre et un city-stade
En association avec l'agence CHRISTIAN PIRO de Montpellier.
S’inscrire dans un quartier en devenir, c’est anticiper l’atmosphère du lieu.
Nous sommes ici dans un nouveau quartier qui nous oblige à imaginer, et surtout rendre possible l’inscription de ce nouveau projet dans un environnement proche encore à définir. Nous nous appuyons sur une implantation très compacte et ramassée pour dégager au maximum les espaces de transition avec nos futurs voisins de l’Est et du Nord. Et pour permettre une gestion du nivellement complexe de ce secteur avec des pentes importantes.
Il faudra ici veiller insuffler assez d’énergie vitale pour rendre notre projet pérenne et évolutif face au temps long de la mutation du quartier : tentons d’être assez solide pour initier sans compromettre. Nous devons donc ici nous confronter au temps long. Celui de la construction ex-nihilo d’un quartier. Au temps de l’entre deux temps, équipement solitaire au milieu des infrastructures et d’une nature en mouvement. Nous construisons ici un ancrage du futur quartier. Sa première pierre.
Un bloc de pierre massive et de béton qui marque avec clarté et finesse la limite du quartier. Nous construisons un roc. Bloc ramassé sur lui-même libérant au maximum le sol. Bloc de pierre finement ciselé offrant une image énigmatique et trompeuse sur la nature de l’équipement.
Une architecture du temps long : sans âge à sa naissance et ensuite intemporelle.
Roc de calcaire qui s’ouvre avec contextualisme d’usage et d’orientation solaire sur ses 4 façades.
Un bâtiment qui dialogue avec la large place laissée aux espaces plantés, y compris en son sein : angle tendu en R+2 aux intersections de voirie, le bâtiment se fragment ensuite en laissant la place au végétal dans ces interstices, puis jusqu’aux limites de propriété.
Le végétal aussi entrera dans la logique de temps long du quartier, assemblage d’essences à
croissances variables.
Un projet de caserne c’est avant tout une bonne gestion des flux. Nous avons résolument privilégié par nos choix de projet et d’implantation la sécurisation et la rapidité du départ en intervention. D’autant que les flux de départ, de retour d’intervention et d’accès à la caserne sont réunis en un seul point. Nous avons tout d’abord décomposé cet accès unique pour dissocier ce qui est de l’ordre opérationnel.
