Établissement de Placement Éducatif à Valence (26)
Création d'hébergements et de locaux d'enseignements pour les adolescents.
Un établissement de placement éducatif est un lieu d’accueil et d’activités pour mineurs, placés ici par un juge. On y habite (12 jeunes hébergés). On y accompagne (de nombreux éducateurs). On y a des activités de formation ou de détente.
Un établissement de placement éducatif est un lieu d’accueil et d’activités pour mineurs, placés ici par un juge. On y habite (12 jeunes hébergés). On y accompagne (de nombreux éducateurs). On y a des activités de formation ou de détente.
Maître d'Ouvrage DIRPJJ CENTRE EST
Montant travaux 2 300 000 €HT (valeur déc.2023)
Avancement Livré en 2020
Surface 800 m2
Type de travaux construction neuve
Crédit photos Jonathan Letoublon
Sans imaginer développer un « modèle », la reconstruction sur site de cet établissement obsolète nous a obligés à proposer des solutions typologiques et morphologiques qui vont au-delà du simple contextualisme. Nous était autant posée la question propre à ce site que celle de l’élaboration de solutions reproductibles.
La relative neutralité du site, une clairière dans un tissu périurbain, nous a permis ce travail introverti : notre intervention ne modifiera pas le rapport à l’environnement proche, mais sera au contraire une manière de valoriser le lieu comme un petit parc dans lequel nous installons un pavillon. Un pavillon qui doit avant tout répondre à un usage très singulier. Très au-delà de l’habitat traditionnel, tout en s’y rattachant, car avant tout lieu de vie.
Lieu qui protège les résidents d’eux-mêmes et de leur environnement.
Lieu qui prévient des comportements décalés de l’usage convenu et attendu.
Lieu qui doit résister à des comportements violents.
Lieu qui doit, comme tout logement, extraire du monde. Un havre pour l’intimité.
Pour répondre à ces ambitions potentiellement contradictoires, nous avons imaginé ce volume lisse, à la matérialité de brique pleine résistante, à partir d’un archétype de la maison. Comme une « longère » épurée de tout artifice, où subsiste ce qui fait la maison : le toit, les murs de brique et les fenêtres. Et la blancheur, qui renvoie peut-être plus que tout à la maison. Grand volume longiligne de brique blanche, lisse mis à part les 3 aspérités correspondant aux trois points d’entrée dans le bâtiment. Volume unifié (toiture et parois) avec le blanc cassé de la brique teintée dans la masse repris sur les bacs métalliques.
La relative neutralité du site, une clairière dans un tissu périurbain, nous a permis ce travail introverti : notre intervention ne modifiera pas le rapport à l’environnement proche, mais sera au contraire une manière de valoriser le lieu comme un petit parc dans lequel nous installons un pavillon. Un pavillon qui doit avant tout répondre à un usage très singulier. Très au-delà de l’habitat traditionnel, tout en s’y rattachant, car avant tout lieu de vie.
Lieu qui protège les résidents d’eux-mêmes et de leur environnement.
Lieu qui prévient des comportements décalés de l’usage convenu et attendu.
Lieu qui doit résister à des comportements violents.
Lieu qui doit, comme tout logement, extraire du monde. Un havre pour l’intimité.
Pour répondre à ces ambitions potentiellement contradictoires, nous avons imaginé ce volume lisse, à la matérialité de brique pleine résistante, à partir d’un archétype de la maison. Comme une « longère » épurée de tout artifice, où subsiste ce qui fait la maison : le toit, les murs de brique et les fenêtres. Et la blancheur, qui renvoie peut-être plus que tout à la maison. Grand volume longiligne de brique blanche, lisse mis à part les 3 aspérités correspondant aux trois points d’entrée dans le bâtiment. Volume unifié (toiture et parois) avec le blanc cassé de la brique teintée dans la masse repris sur les bacs métalliques.
C’est l’image de la maison que nous renvoyons, avec la matérialité de brique, la blancheur, et l’émergence du « toit pignon » comme emblématique. Une maison qui se déforme sur sa longueur pour minimiser son impact, exprimer ses composantes et intégrer un étage partiel.
Nous avons imaginé un grand parc au Sud permettant de « neutraliser » les limites (doubles clôtures constituées comme espaces paysagers) pour faire oublier que ce lieu peut être aussi un lieu d’enfermement. Une implantation en lieu et place de l’ancienne construction permettant ainsi de conserver les arbres, une bonne part des voiries et le terrain de sport.
Nous avons imaginé un grand parc au Sud permettant de « neutraliser » les limites (doubles clôtures constituées comme espaces paysagers) pour faire oublier que ce lieu peut être aussi un lieu d’enfermement. Une implantation en lieu et place de l’ancienne construction permettant ainsi de conserver les arbres, une bonne part des voiries et le terrain de sport.
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