Ensemble immobilier Chemin de Chantemâle à Saint Cyr au Mont d'Or (69)
Construction neuve d'un ensemble de 30 logements collectifs.
Maître d'Ouvrage 3F - IMMOBILIÈRE RHÔNE ALPES
Montant travaux 3 180 000 €HT
Avancement Livré en 2017
Surface 2 098 m2
Type de travaux construction neuve
Crédit photos Renaud Araud
L’évidence verte du site et son relief singulier sont déterminants sur les choix d’implantation que nous avons faits. Projet situé sur un terrain cédé par l’hôpital psychiatrique de St-Cyr-au-Mt-d’Or, dans la périphérie verte, « chic » et bourgeoise de l’agglomération lyonnaise. Difficulté et questionnement à y inscrire un bâtiment collectif (le programme et le terrain) plutôt imposant. Sinuosité du chemin de Chantemâle, bordé de murs de pierre et d’une végétation foisonnante. Vue lointaine. Pré en pente douce. Nous sommes dans les Monts d’Or, à la fois dans l’agglomération et dans un ailleurs loin de son agitation.
A l’image des constructions les plus intéressantes que l’on trouve sur ces pentes, c’est donc une architecture en étroite résonance avec le site que nous avons construite. Un contextualisme qui fait forme, avec au final une identité, une unicité. Nous présenterons donc tout d’abord ce projet à travers ses particularités. Une idée, un croquis.
Une main ouverte
A l’image d’une main ouverte, notre projet fait dos au Nord, pour ouvrir tous les espaces de vie sur la vue et le soleil. Au Sud-Est, côté vue, ce sont des ailes et 4 logements autour d’une faille centrale qui amènent la lumière au cœur des espaces communs (l’escalier et les paliers d’étages). Au Sud-Ouest, côté hôpital, trois logements s’ouvrent indépendamment sur le Sud et échappent ainsi à la frontalité du talus.
Adossé à la colline, ouvert sur le paysage : une fragmentation
Ce qui est donné à voir, ce sont deux petits immeubles, chacun dans sa géométrie, qui semblent émerger de la colline. Une ligne structurante, dans la continuité du mur de clôture sur le chemin de Chantemâle, fait soutènement et porte ces deux petits bâtiments, qui vont chacun, avec opportunité, chercher leur meilleur rapport au paysage. Une adaptation au sol, à la topographie complexe (géométrie irrégulière, Talweg…) rendue possible par la fragmentation. Mais aussi la fragmentation comme dispositif permettant de minimiser l’effet de masse attendu pour 30 logements.
Une coupe en escalier
Adossé à la colline, mais en surplomb sur le chemin, nous avons mis en œuvre un jeu de retraits pour minimiser l’impact du bâtiment.Le projet est surplombé par le boisement de la colline et le bâtiment de l’hôpital en haut de talus (dont on préserve la vue lointaine) ; son implantation, la plus à l’Ouest possible permet de préserver cette frondaison végétale au dessus du nouveau bâtiment. Par ce jeu de retraits, la vue s’échappe. Parking enterré dans sol naturel existant ; 3ème étage allégé; attique partiel en retrait.
Une distribution innovante
Entre les deux plots, en fond de faille, sont installées les circulations verticales et horizontales. Une situation particulièrement qualitative, avec ouverture sur le grand paysage de la vallée de la Saône. Pour que tous les logements bénéficient de la même qualité de parties communes, et dans l’esprit d’une conciliation entre l’économie d’investissement et le coût global, nous proposons un seul escalier et un seul ascenseur pour les 30 logements en R+3+attique, sans pour autant créer des coursives. Cela génère un sur-dimensionnement des circulations horizontales, compensé par une économie d’investissement sur escalier et ascenseur, et au final économie de charges liées à l’ascenseur. Pour que ce système fonctionne, il nous a semblé nécessaire de diviser l’étage en 2 zones distinctes, de part et d’autre de ce généreux espace d’attente de l’ascenseur et d’accès à l’escalier, largement ouvert sur le paysage. Deux zones qui desservent respectivement 3 et 4 logements, ramenant un niveau complémentaire entre le collectif et l’espace privé.
A l’image des constructions les plus intéressantes que l’on trouve sur ces pentes, c’est donc une architecture en étroite résonance avec le site que nous avons construite. Un contextualisme qui fait forme, avec au final une identité, une unicité. Nous présenterons donc tout d’abord ce projet à travers ses particularités. Une idée, un croquis.
Une main ouverte
A l’image d’une main ouverte, notre projet fait dos au Nord, pour ouvrir tous les espaces de vie sur la vue et le soleil. Au Sud-Est, côté vue, ce sont des ailes et 4 logements autour d’une faille centrale qui amènent la lumière au cœur des espaces communs (l’escalier et les paliers d’étages). Au Sud-Ouest, côté hôpital, trois logements s’ouvrent indépendamment sur le Sud et échappent ainsi à la frontalité du talus.
Adossé à la colline, ouvert sur le paysage : une fragmentation
Ce qui est donné à voir, ce sont deux petits immeubles, chacun dans sa géométrie, qui semblent émerger de la colline. Une ligne structurante, dans la continuité du mur de clôture sur le chemin de Chantemâle, fait soutènement et porte ces deux petits bâtiments, qui vont chacun, avec opportunité, chercher leur meilleur rapport au paysage. Une adaptation au sol, à la topographie complexe (géométrie irrégulière, Talweg…) rendue possible par la fragmentation. Mais aussi la fragmentation comme dispositif permettant de minimiser l’effet de masse attendu pour 30 logements.
Une coupe en escalier
Adossé à la colline, mais en surplomb sur le chemin, nous avons mis en œuvre un jeu de retraits pour minimiser l’impact du bâtiment.Le projet est surplombé par le boisement de la colline et le bâtiment de l’hôpital en haut de talus (dont on préserve la vue lointaine) ; son implantation, la plus à l’Ouest possible permet de préserver cette frondaison végétale au dessus du nouveau bâtiment. Par ce jeu de retraits, la vue s’échappe. Parking enterré dans sol naturel existant ; 3ème étage allégé; attique partiel en retrait.
Une distribution innovante
Entre les deux plots, en fond de faille, sont installées les circulations verticales et horizontales. Une situation particulièrement qualitative, avec ouverture sur le grand paysage de la vallée de la Saône. Pour que tous les logements bénéficient de la même qualité de parties communes, et dans l’esprit d’une conciliation entre l’économie d’investissement et le coût global, nous proposons un seul escalier et un seul ascenseur pour les 30 logements en R+3+attique, sans pour autant créer des coursives. Cela génère un sur-dimensionnement des circulations horizontales, compensé par une économie d’investissement sur escalier et ascenseur, et au final économie de charges liées à l’ascenseur. Pour que ce système fonctionne, il nous a semblé nécessaire de diviser l’étage en 2 zones distinctes, de part et d’autre de ce généreux espace d’attente de l’ascenseur et d’accès à l’escalier, largement ouvert sur le paysage. Deux zones qui desservent respectivement 3 et 4 logements, ramenant un niveau complémentaire entre le collectif et l’espace privé.
100% des logements multi-orientés
Principe d’enroulement autour des distributions, principe de « plots » (fragmentation entre le pouce et l’index de la main ouverte), écailles, nous permettent de traiter tous les logements au minimum en logements d’angle. L’implantation dans la parcelle, qui tourne le dos au nord, permet par ailleurs de limiter la façade Nord des logements à < 12% des surfaces de façades.
Principe d’enroulement autour des distributions, principe de « plots » (fragmentation entre le pouce et l’index de la main ouverte), écailles, nous permettent de traiter tous les logements au minimum en logements d’angle. L’implantation dans la parcelle, qui tourne le dos au nord, permet par ailleurs de limiter la façade Nord des logements à < 12% des surfaces de façades.
Les projets dans la même catégorie
tous les projets
Habitat
Ensemble immobilier La Vigne des Garçons
Construction de 10 logements en habitat intermédiaire.
Habitat
Ensemble immobilier Rue Pressensée
Construction de 22 logements locatifs sociaux avec des garages en s...
Soins
Résidence Le Pré Vert
Construction d'un bâtiment d'hébergement comprenant une unité FAM d...