Groupe scolaire Louis Pasteur à Villeurbanne (69)
Extension du groupe scolaire avec l'ajout de 6 classes maternelles aux 8 existantes. Restructuration avec la réunification de l'entrée et du parvis d'accueil pour la liaison des bâtiments. Création d'une salle d'évolution, d'un jardin pédagogique, d'une cour et de locaux pour le personnel pédagogique et les ATSEM.
Maître d'Ouvrage VILLE DE VILLEURBANNE
Montant travaux 3 242 000 €HT (valeur déc.2023)
Avancement Livré en 2019
Surface neuve 1 050 m2
Surface réhabilitée 165 m2
Type de travaux restructuration, réhabilitation et extension neuve
Crédit photos Jérôme Ricolleau
Dans le contexte d’un grand groupe scolaire construit au cœur d’un grand ensemble il y a 50 ans, nous construisons une nouvelle pièce, une école qui fait lien, parallèlement à la voie interne Nord-Sud, entre les deux bâtiments de maternelle, « englobant » les deux constructions existantes (identiques) dans une seule composition.
Nous l’ouvrons sur un parvis qui constitue cette voie interne comme une rue.
Nous faisons émerger une volumétrie sculpturale qui s’adresse tant au proche, en redéfinissant l’identité de l’école maternelle dans l’ensemble du site, qu’au lointain, ce site étant pour une large part dominé par son environnement. Cette nouvelle extension est porteuse d’une expressivité qui marque l’identité de l’école maternelle. Les constructions homogènes sur le site originel contredisent cette identification des composantes et de leurs particularités, de leurs personnalités. Il s’agit ici d’inscrire une architecture existante dans une architecture nouvelle, faire basculer l’image de l’école sans contredire ni dégrader ce qui est conservé.
Nous installons donc une composition minérale, en ancrage au sol, qui entre dans la logique constructive préexistante, la prolonge. Des voiles de béton, comme de grandes pierres plantées, qui s’alignent strictement sur la ligne de toiture (ce qui est au-dessus des linteaux). La modulation de ces voiles, c’est une simple modulation des ouvertures. Un principe constructif qui pérennise également à l’échelle de la nouvelle construction la grande modularité et évolutivité des bâtiments existants.
Sur ce prolongement en rez-de-chaussée de l’existant, nous installons le « toit-habité », comme manière de ne pas « contredire » l’architecture de rez-de-chaussée existante et de se donner les moyens de sculpter, façonner, pour créer de la qualité d’usage : les espaces se prolongent sur des terrasses en creux, les vues et les orientations sont multiples, la circulation centrale très lumineuse… Le « toit-habité », c’est aussi une idée ludique, porteuse d’imaginaire : le grenier dans lequel on va se réfugier, s’échapper du monde d’en bas, celui où tout est très bien réglé… Ce qui peut être perçu comme une contrainte (des salles de classe maternelle en étage) devient ainsi une qualité, un privilège.
Nous imaginons pour accéder à cet étage un escalier lui aussi très sculptural, à la fois ergonomique et porteur d’imaginaire.
Nous l’ouvrons sur un parvis qui constitue cette voie interne comme une rue.
Nous faisons émerger une volumétrie sculpturale qui s’adresse tant au proche, en redéfinissant l’identité de l’école maternelle dans l’ensemble du site, qu’au lointain, ce site étant pour une large part dominé par son environnement. Cette nouvelle extension est porteuse d’une expressivité qui marque l’identité de l’école maternelle. Les constructions homogènes sur le site originel contredisent cette identification des composantes et de leurs particularités, de leurs personnalités. Il s’agit ici d’inscrire une architecture existante dans une architecture nouvelle, faire basculer l’image de l’école sans contredire ni dégrader ce qui est conservé.
Nous installons donc une composition minérale, en ancrage au sol, qui entre dans la logique constructive préexistante, la prolonge. Des voiles de béton, comme de grandes pierres plantées, qui s’alignent strictement sur la ligne de toiture (ce qui est au-dessus des linteaux). La modulation de ces voiles, c’est une simple modulation des ouvertures. Un principe constructif qui pérennise également à l’échelle de la nouvelle construction la grande modularité et évolutivité des bâtiments existants.
Sur ce prolongement en rez-de-chaussée de l’existant, nous installons le « toit-habité », comme manière de ne pas « contredire » l’architecture de rez-de-chaussée existante et de se donner les moyens de sculpter, façonner, pour créer de la qualité d’usage : les espaces se prolongent sur des terrasses en creux, les vues et les orientations sont multiples, la circulation centrale très lumineuse… Le « toit-habité », c’est aussi une idée ludique, porteuse d’imaginaire : le grenier dans lequel on va se réfugier, s’échapper du monde d’en bas, celui où tout est très bien réglé… Ce qui peut être perçu comme une contrainte (des salles de classe maternelle en étage) devient ainsi une qualité, un privilège.
Nous imaginons pour accéder à cet étage un escalier lui aussi très sculptural, à la fois ergonomique et porteur d’imaginaire.
Ce « toit-habité » est complètement unitaire dans sa matérialité de zinc pigmenté dans une teinte boisée (pigmento-brown de VMZinc), avec une mise en œuvre en écailles sur toutes les parties verticales et en joints debouts sur les toitures en pente. Tout cet étage est en structure bois (façades et toiture), apportant ainsi au bâtiment une performance en terme d’impact environnemental (énergie grise, thermique de l’enveloppe), mais aussi une réduction notable du délai de réalisation et des nuisances de chantier.
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