Collèges Les Perrières à Annonay (07)
Restructuration et extension du collège, en site occupé, en 4 phases. Reconstruction partielle du collège calibré pour 700 élèves en conservant une partie permettant d'accueillir 300 élèves de plus. Création de locaux adaptés aux élèves SEGPA, ULIS et CHAM.
Maître d'Ouvrage DÉPARTEMENT DE L'ARDÈCHE
Montant des travaux 16 160 000 €HT (valeur déc.2023)
Avancement Livré en 2022
Surface neuve 6 247 m2
Surface réhabilitée 4 689 m2
Type de travaux restructuration et extension neuve
Crédit photos Jonathan Letoublon
A partir du programme d’extension et de recomposition, nous constituons une nouvelle figure pour le collège, qui puisse être la physionomie qu’aurait prise un collège neuf. Cette nouvelle figure d’organisation s’est appuyée sur quelques éléments fondamentaux que nous nous sommes efforcés de concilier :
– préservation maximum du bâti existant ;
– valorisation des typologies bâties existantes qualitatives ;
– traitement de l’entrée à niveau de l’accès depuis la rue ;
– qualité du phasage de travaux (durée, coût, confort et sécurité) ;
– préservation du rapport privilégié au site ;
– nouvelle image du collège, notamment dans son rapport à la ville.
Compte-tenu du caractère un peu hétérogène des constructions à préserver, nous définissons un langage constructif qui permette d’unifier l’ensemble : la cohérence de la figure fonctionnelle se transcrit comme une unité formelle de l’ensemble. Nous mettons ainsi en place deux axes principaux qui se croisent dans un espace généreux qui fait lien. Un axe Nord-Sud, descendant dans la pente, sur lequel sont rattachées une bonne part des fonctions communes, jusqu’au Segpa et au restaurant. Un axe Est-Ouest, dans le prolongement du bâtiment Ouest conservé, plus spécifiquement dédié aux enseignements. Le cœur de cette croix accueille la vie scolaire au niveau bas (niveau cours) et l’ensemble CDI/professeurs au niveau intermédiaire. Ce projet concilie une figure simple et lisible (croisement de deux axes) avec la très forte contrainte de la pente. Une évidence fonctionnelle et formelle en résulte, bâtiment allongé qui englobe tout le bâti, le neuf comme l’existant, en en gommant la lisibilité.
La nouvelle identité visuelle se joue donc au Nord, avec l’émergence sur la rue en simple rez-de-chaussée du collège et aussi au Sud, avec la localisation du restaurant scolaire comme vitrine, premier plan élégant et animé.
L’unité de forme est pour une large part dans notre projet construite par une unité de matériaux. Pour ce faire, nous avons, dès les premières réflexions, développé un système constructif, déclinant la trame existante, et permettant d’homogénéiser l’ensemble tout en apportant une réponse contextuelle aux orientations de façades et aux contraintes du bâti conservé. Un corps brun métallique qui se déploie sur le site et englobe les bâtiments sans les différencier. Une volumétrie qui ondule dans son rapport au sol et son rapport au ciel.
Le traitement des façades, déclinaison de la trame de 180 des bâtiments existants, est déterminé sur une sous trame de 45 qui unifie et amène à traiter l’ensemble des ouvertures en variation de ces fines bandes. Des fenêtres qui vont chercher très haut la lumière, jusque sous la dalle haute ou la charpente, et permettent un apport important de lumière naturelle dans les espaces : lumière scandée en lignes ou grandes baies, suivant les lieux, tout en préservant l’évolutivité (modulation du cloisonnement). Système unique conciliant le neuf et l’existant. Une différenciation subtile qui tient compte de l’orientation solaire, variation du nu de la menuiserie, des caractéristiques de la protection solaire (BSO ou store intérieur), et de la nature des tableaux (teinte, brillance…). C’est le sens que nous donnons au contextualisme, ici formel (par les rapports au sol, les rapports d’échelle) et aussi d’usage (les vues, le confort thermique, la lumière naturelle…).
– préservation maximum du bâti existant ;
– valorisation des typologies bâties existantes qualitatives ;
– traitement de l’entrée à niveau de l’accès depuis la rue ;
– qualité du phasage de travaux (durée, coût, confort et sécurité) ;
– préservation du rapport privilégié au site ;
– nouvelle image du collège, notamment dans son rapport à la ville.
Compte-tenu du caractère un peu hétérogène des constructions à préserver, nous définissons un langage constructif qui permette d’unifier l’ensemble : la cohérence de la figure fonctionnelle se transcrit comme une unité formelle de l’ensemble. Nous mettons ainsi en place deux axes principaux qui se croisent dans un espace généreux qui fait lien. Un axe Nord-Sud, descendant dans la pente, sur lequel sont rattachées une bonne part des fonctions communes, jusqu’au Segpa et au restaurant. Un axe Est-Ouest, dans le prolongement du bâtiment Ouest conservé, plus spécifiquement dédié aux enseignements. Le cœur de cette croix accueille la vie scolaire au niveau bas (niveau cours) et l’ensemble CDI/professeurs au niveau intermédiaire. Ce projet concilie une figure simple et lisible (croisement de deux axes) avec la très forte contrainte de la pente. Une évidence fonctionnelle et formelle en résulte, bâtiment allongé qui englobe tout le bâti, le neuf comme l’existant, en en gommant la lisibilité.
La nouvelle identité visuelle se joue donc au Nord, avec l’émergence sur la rue en simple rez-de-chaussée du collège et aussi au Sud, avec la localisation du restaurant scolaire comme vitrine, premier plan élégant et animé.
L’unité de forme est pour une large part dans notre projet construite par une unité de matériaux. Pour ce faire, nous avons, dès les premières réflexions, développé un système constructif, déclinant la trame existante, et permettant d’homogénéiser l’ensemble tout en apportant une réponse contextuelle aux orientations de façades et aux contraintes du bâti conservé. Un corps brun métallique qui se déploie sur le site et englobe les bâtiments sans les différencier. Une volumétrie qui ondule dans son rapport au sol et son rapport au ciel.
Le traitement des façades, déclinaison de la trame de 180 des bâtiments existants, est déterminé sur une sous trame de 45 qui unifie et amène à traiter l’ensemble des ouvertures en variation de ces fines bandes. Des fenêtres qui vont chercher très haut la lumière, jusque sous la dalle haute ou la charpente, et permettent un apport important de lumière naturelle dans les espaces : lumière scandée en lignes ou grandes baies, suivant les lieux, tout en préservant l’évolutivité (modulation du cloisonnement). Système unique conciliant le neuf et l’existant. Une différenciation subtile qui tient compte de l’orientation solaire, variation du nu de la menuiserie, des caractéristiques de la protection solaire (BSO ou store intérieur), et de la nature des tableaux (teinte, brillance…). C’est le sens que nous donnons au contextualisme, ici formel (par les rapports au sol, les rapports d’échelle) et aussi d’usage (les vues, le confort thermique, la lumière naturelle…).
La grande compacité des bâtiments nous a permis de préserver des espaces extérieurs végétalisés de qualité (le niveau d’imperméabilisation du site ne change pas malgré l’extension). Nous conservons, malgré les changements importants sur le bâti et la fonctionnalité du site, le « parc » d’entrée, vaste pelouse arborée qui descend jusqu’aux cours, et le monticule rocheux à l’Est (principale perception du collège depuis ce secteur). Nous proposons par ailleurs, à travers notre restructuration du site, une très importante ouverture des espaces sur le grand paysage (organisation Nord–Sud du bâti).
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