GYMNASE à SEYSSINET-PARISET

 

 

 

 

STUDIO GARDONI GYMNASE 78 EXTERIEUR NUIT

STUDIO GARDONI GYMNASE 27 CADRAGE FACADE

STUDIO GARDONI GYMNASE 17 FACADE

STUDIO GARDONI GYMNASE 8 GENERALE

STUDIO GARDONI GYMNASE 81 EXTERIEUR NUITSTUDIO GARDONI GYMNASE 41 COULOIRSTUDIO GARDONI GYMNASE 58 BADMINGTONE STUDIO GARDONI GYMNASE 57 BADMINGTONE STUDIO GARDONI GYMNASE 52 TRIBUNE STUDIO GARDONI GYMNASE 47 SALLE SEYSSINETSTUDIO GARDONI GYMNASE 74 ENTREE

STUDIO GARDONI GYMNASE 77 EXTERIEUR NUIT

STUDIO GARDONI GYMNASE 67 SIGNALETIQUEDémolition reconstruction du gymnase « Georges NOMINÉ » à Seyssinet-Pariset, commune de l’agglomération Grenobloise, pour le compte du SIRD (Syndicat intercommunal).

L’idée du projet est née du sentiment, dans cette belle respisration végétale, cevide plein de qualités, qu’il vaut mieux laisser les choses en l’état.  Nous avons donc construit notre projet comme une composante paysagère. Nous construisons un « enclos » de grandes « pierres plantées », qui sont dans les faits l’emprise de la construction, mais dans leur perception une partie un peu cachée du parc. Nous construisons une simple limite, poreuse, un trait au sol, qui énonce un intérieur et un extérieur, un gymnase et un parc, sans que l’un ne s’oppose à l’autre. Un « anti-objet », une simple limite, poreuse, un trait au sol, qui énonce un intérieur et un extérieur, un gymnase et un parc, sans que l’un ne s’oppose à l’autre  (l’mage du film « Dogville » de Lars von Trier où la petite ville entière est tracée au sol, à la craie…)

Cette limite qui détermine le gymnase, est construite à l’image de grands monolithes qui sont à la fois des éléments de construction traditionnels de clôtures (les pierres plantées que l’on trouve au bord de certains chemins lorsque la nature et la géologie en offre l’opportunité) et des lieux sacrés ou énigmatiques de type « Stonehenge ».

Cet enclos s’implante à l’Est,  en veillant à ne pas boucher la perspective végétale vers le sud, laissant ainsi intacte la perception un peu incertaine de ce qui s’y déroule (espace naturel … ?). Ces grandes « pierre plantées » de 3,8 mètres de hauteur, ménagent des failles, des interstices. Ces interstices sont soient vitrés, soit tôlés, avec un aspect identique de miroir. Utilisation d’inox-miroir ou de vitrages miroir « argent ». Entre ces pierres, c’est bien le paysage arboré qui se reflète, donnant le sentiment de passages ouverts, d’une continuité végétale à l’intérieur de « l’enclos ».

Emerge de cet enclos un monolithe. Comme en suspension. Volume en aluminium qui accroche la lumière et les reflets du ciel, générant une forme un peu immatérielle, changeante au fil des heures et des jours. Parfois très présente, parfois disparaissant dans la blancheur du ciel. Composante et pourtant en contraste avec l’enclos minéral qui en est l’écrin.

La limite un peu incertaine de l’enclos, avec ses déhanchements, évoque évidemment un imaginaire de construction ancienne, d’un déjà là que nous serions venu investir en gymnase… mais est aussi une réponse plus pragmatique à l’organisation interne du programme et à la nécessaire lisibilité de l’entrée, qui s’avance en proue à la croisée des chemin.

La grande salle a une ambiance boisée, en contraste avec l’image architecturale qui est donnée à voir à l’extérieur. Elle est comme le « cœur » du projet. Une intériorité qui se révèle être un dépaysement. Les grandes parties vitrées sont traitées en panneaux de polycarbonate isolant opale, protégés extérieurement du rayonnement solaire et des surchauffes par les bacs en métal perforés de façade.NOMINE_RENDU_160202_v2017